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Chapitre 4 | Le récit de Toni 1/3
Mon père est né en France, mais il s'est marié au Portugal où il a eu mon frère ainé. Ensuite ma mère est venue en France et je suis né, 7 ans plus tard.
Je me suis toujours appliqué pour être un bon fils, mais tout ce que j'entreprenais, mon frère l'avait fait avant moi : il était plus grand, plus fort, il braillait quand je chantais, jouait au foot avec les grands... il n'y avait qu'à l'école, mais ça mon père s'en fichait, mon frère bosserait dans le bâtiment, comme lui. D'ailleurs, il le dit encore : celui-là, c'est mon fils, Toni, c'est le fils de sa mère. Avec le soutien discret de ma mère, j'ai passé mon bac, prépare les concours et maintenant je suis en deuxième année d'école d'ingénieur. Ma mère, elle adore cuisiner et j'aimais être son commis. Quand elle pose fièrement le plat sur la table, mon père et mon frère se jettent sur la nourriture. Ils l'ingurgitent, coudes collés à la table, heureux qu'elle leur remplisse le ventre, sans toujours savoir ce qu'ils avalent. Mon frère a épousé Cindy, ils ont fait 3 braillards, comme eux. Moi je me trouvais bien avec des filles plus réservées et ma mère regardait ces amourettes discrètes avec bienveillance.
On allait en vacances au Portugal bien sûr et c'est là que... enfin, un après-midi, j'arrive à la maison et je trouve les femmes en grande discussion avec un homme que je vois de dos. Quand elle me voit, ma mère s'avance pour me repousser à l'extérieur, c'était une affaire de femmes selon elle. Mais l'homme s'était retourné et j'avais saisi de lui comme un instantané : un sourire, des yeux clairs, une chemise ouverte sur un poitrail velu, et son regard ! Il m'avait transpercé et il m'a semblé qu'il m'avait comme reconnu. Alors je l'ai guetté et je l'ai suivi, jusqu'à une maison à l'écart du village. J'observais ses allées et venues me pensant discret dissimulé derrière un muret, lorsqu'il est venu vers moi, s'est campé à mes côtés sans un regard, a ouvert largement sa braguette, sorti sa queue et pissé presque à mes pieds, éclaboussant le bas de mes jambes nues. J'étais pétrifié. Je regardais alternativement son profil et sa bite flaccide, sombre, veinée qui peu à peu me semblait prendre du volume et qu'il exposait à ma vue. Quand le jet s'est tari, il l'a saisie, secouée, caressée pour la laisser se développer, puis remballée en faisant demi-tour sur lui-même. Il m'a alors balayé du regard avec un sourire de chasseur et est entré dans la maison. Je l'ai suivi, sans force.
Il était campé au fond de la pièce, mains aux hanches, il m'a dit " ferme la porte, approche " j'ai obéi. D'ailleurs j'ai fait exactement ce qu'il m'a demandé sobrement, gentiment, sans avoir le moindre geste de protestation, comme si mon destin s'accomplissait. Il a quitté sa chemise et a saisi ma main pour la poser sur son torse velu. Son poil était doux et je l'ai caressé, puis il a défait sa ceinture et laissé tomber son pantalon. J'ai tout de suite maté son entre-jambes, il a cligné deux fois des yeux en me regardant et, à genoux, j'ai libéré sa queue qui tendait son slip et naturellement commencé à la lécher, à la caresser, mes mains se partageant entre cette hampe large et douce et ses couilles velues. Son odeur était à la fois forte et agréable, musquée et claire. Il m'a laissé faire, me donnant de légères indications avec ses mains ou sa position, forçant progressivement mes lèvres jusqu'à parvenir à se faire sucer.
Il m'a alors relevé, il m'a déshabillé, caressé, saisi ma bite qui était si dure et tendue que je ne la sentais plus. Il m'a enveloppé dans ses bras, frottant sa fourrure contre ma peau. Il a engagé sa bite pour coulisser entre mes cuisses en soulevant mes couilles et les mouvements de son bassin étaient comme le souvenir d'une berceuse. Il a alors cherché à m'embrasser, mais je me suis détourné, ce n'était pas ce que j'étais venu chercher.
Il m'a alors léché et embrassé le cou, l'oreille, les tétons, le ventre avant de me gober la queue. Ses lèvres et sa langue caressaient, sa barbe râpait. Mon souffle s'est fait court. Une main a couru sur mes fesses, glissant dans ma raie puis, à deux mains, il m'a retourné, m'a embrassé les fesses et saisi par les couilles entre mes cuisses. Je me suis appuyé au mur, plié en deux et me suis offert à lui sans qu'il ne demande rien. Sa langue sur mon trou m'a d'abord fait frissonner puis m'a envahi d'une douce tiédeur suivie d'un relâchement de tout mon corps. J'avais soudain une conscience aiguisée de ses doigts m'ouvrant avec précaution, de sa langue me pénétrant, de ma chair s'abandonnant : c'est ça ! Je veux, je désire que cet homme me prenne, me pénètre, me fourre, me comble, m'encule.
Je perçois cette odeur d'huile qui, à présent, flotte dans l'air, ses doigts qui m'écartent le cul et, maintenant qu'il s'est redressé, sa main qui guide sa queue sur mon fion puis ses deux mains qui me tiennent fermement aux hanches et la poussée lente, mais déterminée. Et là, un trait fulgurant depuis mon cul écartelé jusque dans ma tête, à la fois rouge, brûlant et aigu comme un crissement de verre, qui me rend sourd et me coupe de tout. Puis cette vague qui lui succède, puissante, apaisante, essentielle. Mon cul est ouvert et accueillant et je sens ses mouvements en moi, comme s'il enlevait de fines couches pour accéder à quelque chose de sensible et caché dessous, au plaisir... Il se retire, me doigte, de nouveau cette odeur d'huile. NON ! mais il revient, se pousse en moi, va et vient et je retrouve ces sensations vitales, ce cheminement en moi... Ses poils me caressent le cul, il m'empoigne les fesses pour m'ouvrir davantage, il pousse à fond, me soulève de ses coups de reins, grogne et d'un coup, sa queue qui se contracte, se dilate, tressaute et ces pulsions, cette chaleur qui se répand dans mon profond. J'éclate à mon tour et je jouis en serrant convulsivement sa queue stacato avec mon cul. C'est un éclatement dans tout mon corps. Il se retire, m'écarte les fesses et me lèche le fion, me doigte, murmure de contentement et je suis parcouru de frissons, d'une langueur émolliente, d'un sentiment de véracité...
Quand soudain, un trait se fiche dans mon cerveau. Cet homme, cet inconnu, et s'il venait de me contaminer ? Je suis envahi par la terreur, le syndrome de la première fois sans précautions qui ruine toute une vie et je me vois enchainé par un protocole médical, des effets secondaires, une réprobation publique... Je m'enfuis brutalement. A la maison, ma mère est là, se retourne, voit mon trouble. Elle prend son grand garçon dans ses bras, embrasse mes cheveux et me glisse " quoi qu'il arrive, tu seras toujours mon fils chéri que j'aime "
Le résultat du test mettra fin à l'angoisse des quelques semaines suivantes, et j'entre en classe prépa avec un objectif : celui du concours. Je sais désormais que je suis gay et je revois cette découverte dans toute son ampleur et ses révélations sensuelles. Depuis, je m'accorde quelques rencontres, mais elles relèvent de l'hygiène, sont souvent douloureuses, décevantes et je les veux sans lendemain. Je garde en moi le souvenir de cet instant où sa grosse queue me limait lentement et me faisait vibrer comme une corde tendue dans la pénombre de sa maison et l'odeur de l'huile.
Alors ce matin-là, à la fac, quand nous avons découvert le conférencier, tous nos portables sont devenus hystériques : QUI était ce beau mec, grand brun, carré, élégant ? T'as vu son costume ? T'as vu ses yeux sombres ? t'as vu son sourire ?
Amical72
amical072@gmail.com
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