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Chapitre-5
J’ai laissé Arthur revenir vers moi après ce plan incroyable et je dois dire extrême avec Rachid, Sofiane et Kevin. Etais-je aller trop loin ? L’imagination de l’écrivain et les fantasmes pervers du quadragénaire m’avaient ils poussé au delà de la ligne rouge ? Je n’ai pas beaucoup à m’inquiéter car le soir même il m’envoie un SMS « je ne me serais cru capable de faire et surtout d’aimer ce que tu as organisé pour moi aujourd’hui… mais j’ai adoré chaque instant… merci »
Ouah je dois dire qu’il m’épate. Pour autant, je sens que je suis à un tournant avec lui. Cela fait plusieurs mois que notre histoire a commencé. Et je me sens prêt à aller au-delà de nos jeux érotiques. J’aime Arthur. En fait, je suis fou amoureux de lui depuis le début. Et j’aimerais vivre une vraie relation avec lui. D’abord ne plus nous cacher. J’aimerais vraiment m’afficher en couple avec lui. Je veux vivre pleinement le bénéfice de notre différence d’âge : éduquer Arthur, le former, lui faire découvrir des choses. Ensuite d’un point de vue sexuel, je compte bien continuer à réaliser mes fantasmes avec lui, à le dominer, car je sais qu’il le demande. Mais j’aimerais que cela soit naturel, et plus cette comédie où Arthur me provoque avec ses gamineries, et moi qui le punis ensuite… En fait, j’aimerais arrêter avec tous les non-dits de notre relation. Je suis prêt à être dans le vrai, plus dans le jeu. Je sais que cela passe par une franche conversation…
La prochaine fois où nous nous voyons, j’aime Arthur comme jamais. Je me sens dans le vrai. On fait l’amour chez lui, dans son appartement déjà bien remis en état. On fait l’amour normalement, doucement, sans domination. Je me sens plus amoureux que jamais. C’est le bon moment. On vient de jouir. En missionnaire. On se regarde dans les yeux, fixement :
- Je t’aime Arthur… je t’aime comme un fou en fait
Il sourit
- Je t’aime aussi
Je l’embrasse. Mais je sens que ses yeux se remplissent de larmes. Est-ce l’émotion? Je le sers dans mes bras. Il pleure. Je ne sais pas trop comment réagir… en fait, ça a l’air d’être autre chose. Il se détache et plonge la tête dans l’oreiller. Et pleure maintenant fortement. Comme un enfant. Son corps bouge sous les sanglots. Je ne comprends pas… je le touche doucement
- Eh… qu’est ce qui va pas ? je t’ai blessé ? tu ne m’aimes pas en fait ?
Il se redresse. Ses yeux sont complètement rouges. Son visage est trempé. Il fait non de la tête.
- C’est quoi alors ?
Il ne répond pas. Je ne comprends rien. Je finis par jeter en l’air, dans un petit rire :
- T’en aimes un autre, c’est ça ?
Il baisse les yeux. Puis les tourne soudain vers la table de nuit. Je tourne la tête et constate que ses yeux se sont posés vers une photo encadrée, posée sur la table de nuit. Une photo d’Arthur, qui tient un autre homme par l’épaule… son père… Alain.
Un vertige m’envahit… je comprends alors… l’œdipe…et voilà pourquoi Arthur prend du plaisir à coucher avec un homme plus mur comme moi… et m’appelle daddy… je suis un substitut en fait…
Mais je ne dis rien. Car je ne sais pas trop quoi dire.
- Je ne suis pas là pour te juger… car je t’aime Arthur… mais tu peux me confier tout ce que tu veux… j’aimerais t’aider…
Il sèche ses larmes et vient s’installer à mes côtés, la tête contre mon épaule. Nous sommes nus, désarmés. Nous n’avons plus rien à nous cacher. Il commence à se confier, doucement, avec pudeur. Il m’explique. D’abord la confusion des sentiments. Mais très vite, la certitude de l’attirance physique pour son père. La fois où il a vu son père nu pour la première fois, et s’est masturbé aussitôt après. Tous les rêves érotiques le concernant, la nuit et le jour. La honte qui va avec. Le sentiment d’être contre nature. Comment vivre avec ça? D’abord découvrir le sexe entre hommes avec ceux de son âge. Le plus possible. Passer ses journées sur Grindr et baiser en permanence. Et puis rejeter l’image de son père. En le punissant. En se montrant désagréable, capricieux, méchant. Tuer le père… le détester… pour ne pas avoir à l’aimer.
Je comprends alors mieux l’attitude d’Arthur, son comportement d’enfant gâté pourri. Tout cela n’est que le refoulement de l’amour qu’il porte à son père.
Arthur continue à se confier. Puis la rencontre avec moi. La découverte du sexe avec un homme de l’âge de son père. Un ami de surcroit. Le plaisir érotique de l’appeler daddy. L’incroyable exploration sexuelle… Il se tourne vers moi : « je t’aime Maxime… ». Il se lève et quitte le lit. Nu, il s’est posé devant la fenêtre et regarde Paris sous la pluie
« Mais…comme tu le vois, les choses sont confuses dans ma tête… tu dois penser que je suis fou, et pervers….j’ai besoin de réfléchir »
Je le rassure en lui disant que, non, je ne le trouve pas pervers, et que cela ne change rien à mes sentiments. Mais je sens que les émotions sont trop fortes et que je dois lui laisser du temps… Je le laisse donc seul.
Il me faut un moment pour absorber et bien comprendre tout ce qu’Arthur vient de me confier. Tout cela a énormément de sens. Je comprends enfin « l’énigme »… et je me sens plus amoureux de lui que jamais. De sa vulnérabilité. De sa tendresse. Je veux l’aimer. Le protéger. Le gâter. Lui donner ce qu’il veut.
Je fais alors ce que je sais faire le mieux : écrire. J’envoie une lettre à Arthur
Arthur,
Tout d’abord merci de t’être confié à moi, et sache que je ne te considère pas comme un pervers. Les sentiments sont ceux qu’ils sont, la nature humaine est complexe. Je t’aime Arthur. Comme un fou. Dès que je t’ai revu l’été dernier. Et ta confession me donne encore plus envie de t’aimer.
Tes sentiments pour ton père sont réels, mais tu sais que ton père ne pourra jamais être ton amant. C’est impossible. Et je sais que tu le sais. Alors, laisse moi être celui qui va rendre ton rêve et tes désirs possibles, Arthur. Je te donnerai tout ce que tu recherches, et que tu rêves de faire avec ton père. D’abord t’aimer de manière inconditionnelle. T’éduquer. J’ai déjà commencé, et je continuerai. Te gâter. Tu ne manqueras jamais de rien et je continuerai de céder à tes caprices. Rien n’est trop beau pour toi. Enfin sexuellement, je te donnerai tous les plaisirs du sexe avec un homme mur. Je serai très câlin, mais parfois plus autoritaire. Je te punirai, je te dominerai. Car je sais que tu aimes ça. Bref, je te propose de vivre une vraie relation « dad / son » comme on dit. Je t’appellerai « son » et tu m’appelleras « daddy ». Cette vie, cette relation, que beaucoup ne comprendrait pas, mais que toi et moi fantasmons, je veux la vivre avec toi, Arthur. Laisse moi être ton « daddy », car je te veux comme « son ».
Maxime
Le lendemain, on sonne chez moi. Je n’attends personne. C’est Arthur ! Il tient dans sa main ma lettre. Ses yeux sont encore rougis par les larmes. Mais il sourit. Dès la porte fermée, il me serre dans ses bras.
- Oh daddy, je t’aime
On s’embrasse aussitôt sur la bouche. Un baiser de cinéma. Très long. Sans se décoller. Puis nos visages se font face, et on se regarde intensément dans les yeux. Ma main caresse sa joue doucement. Le moment est magique. La réalisation d’un tabou qui se brise. D’un amour fou.
- Fais moi l’amour daddy…
Il se déshabille de lui-même. Je le regarde faire, avec fierté. Dès qu’il est tout nu, de la tête aux pieds, je le serre de nouveau dans mes bras, profitant de la douceur de sa peau avec mes mains, et de celle de ses lèvres avec ma bouche.
Je le prends par la main et le conduis vers ma chambre. Il s’assoit sur le lit et me regarde me déshabiller en se masturbant. Il lèche le précum qui s’est déjà formé sur son gland.
Je me mets à genoux face à lui et lui caresse doucement les cuisses. On s’embrasse
- Daddy va être très gentil avec toi
Je le prends en main et le masturbe et le regarde dans les yeux tout en disant ça. Puis, il écarte les jambes et je commence à le sucer.
- Oh oui daddy c’est bon
Ses mains caressent mes épaules. Je le suce et le lèche doucement en cherchant à lui donner le maximum de plaisir. Je ne pense qu’à lui. Qu’à sa beauté, qu’à sa jeunesse, qu’à notre amour. Ma langue s’attarde aussi sur les couilles, bien gonflées et sur l’intérieur des cuisses. Je lui relève doucement les jambes et commence à lécher en dessous des couilles. Puis l’anus. Cette rosette parfaite. Je sens la main d’Arthur venir me caresser les cheveux et m’encourager. Puis me pousser un peu, comme pour que je lèche plus fort et plus profondément. Après l’avoir bien rimmé, je remonte le long de sa cuisse et de sa jambe pour lécher et embrasser. J’aime sentir la douceur de la peau et les poils légers sous ma langue. Je lèche et j’embrasse son pied.
- Baise moi daddy… je te veux en moi
Quand j’entends ces mots, je bande comme un fou. Ma queue est verticale, collée à mon nombril. Je dois me retenir pour ne pas jouir.
- Et tu veux que je te baise comment, son ?
- Par derrière, en levrette.
- Mets toi en position mon chéri
Il se met à quatre pattes, pendant que je me lubrifie la bite. Je ne peux m’empêcher de caresser son dos horizontal, avant de me placer derrière lui. Pour m’amuser, je m’amuse à faire glisser ma queue le long de la raie, sans pénétrer. Arthur se retourne, et lâche un petit rire, complice. Puis je rentre doucement en lui. Je glisse lentement et une fois complètement en lui, je me cale au fond de son rectum, au plus profond de lui. Je me penche ensuite complètement sur lui, enroule son torse avec mon bras en l’embrasse sur la nuque. Nous sommes soudés l’un à l’autre. Nos corps ne font qu’un. La chaleur de ses entrailles sur ma queue est sublime.
- Je t’aime mon amour
- Fais moi l’amour daddy
Je me redresse et commence à le sodomiser. Je vais doucement et me concentre sur le plaisir ressenti par ma queue. Mes mains touchent la peau exquise, les hanches fines et les épaules légèrement carrées. Je suis fier de lui… Puis il bouge sur ma queue d’avant en arrière, serre son anus sur mon sexe. Je le laisse faire. Il pousse des petits gémissements de plaisir. Je le redresse et il tourne la tête pour que nos lèvres se rejoignent.
- Viens t’assoir sur la bite de daddy
C’est lui-même qui se l’introduit entre les fesses
- Montre a daddy comment tu aimes t’amuser avec sa queue
Arthur commence des mouvements de bassin bien amples. Il se donne du plaisir. Il est beau, il est jeune, il est nu. Je l’aime. Je l’adore. Mes mains caressent son corps. Il les prend dans les siennes pour se faire caresser ou il veut. Il conduit ma main vers sa bouche pour me sucer les doigts, alors qu’il continue à se déhancher. Je continue ensuite mes caresses sur son corps
- Tu es tellement beau mon chéri
Il se penche ensuite vers moi pour couvrir mon visage de baisers en répétant : « je t’aime daddy, je t’aime ». Puis nos langues se mélangent. Sans interrompre le baiser, je plaque mes mains sur ses fesses et bouge ma queue en lui, de plus en plus vite. Il interrompt le baiser pour relever le menton, fermer les yeux et gémir de plaisir. Je le serre dans mes bras et le retourne doucement pour le mettre sur le dos, sans que ma bite ne quitte son cul. Puis je le baise en missionnaire, bras tendus. Je suis doux, lent, mais profond. Et des fois j’accélère. Je regarde différentes formes de plaisir se dessiner sur son visage en fonction de ce que je lui donne avec ma queue.
Dans un ultime élan de passion, de désir, je me penche vers lui, l’embrasse comme un fou dans le cou en lui criant mon amour. Mes mouvements de bassin s’accélèrent. Une baise totale, passionnée. Je sens ses ongles dans mon dos puis dans mes fesses. Il crie des « je t’aime » sans s’arrêter. Puis « oh DADDY…. OUI !!! AH… JE JOUIS… JE JOUIS… » et je sens son sperme se rependre entre nos ventres collés l’un à l’autre. J’éjacule juste après sans le quitter des yeux maintenant. Il rit nerveusement, et me donne un sourire magnifique : « mmh… je sens to sperme couler en moi, daddy ». Je le récompense de baisers sur ses lèvres.
On reste serré dans les bras l’un de l’autre pendant un moment. On ne veut pas se quitter, malgré l’orgasme.
On refait l’amour à trois reprises ce jour-là, en passant la journée nus chez moi. Le soir, Arthur s’endort nu dans mes bras. C’est la première fois que nous passons la nuit entière ensemble.
Sylvainerotic
sylvainerotic@yahoo.com
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