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Chapitre-3
Le samedi qui suit je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Patrice, Thor, sait quelles sont mes limites pour l’instant. La surprise de l’inattendu m’excite, comme d’habitude.
Je l’attends en position de soumis comme d’habitude. Je suis relevé aussitôt et il me place un masque sur le visage. Celui-ci est assez large et couvre la quasi-totalité de mon visage, sauf la bouche.
- Reste debout, jambes écartées, mains sur la tête.
Que fait-il ? Je ne sens rien. Puis il me fait changer de position. Je commence à comprendre. Il me prend en photo, probablement avec son smartphone. On s’était mis d’accord pour les photos, mais uniquement anonyme. Comme je suis masque, pas de danger. Il me fait poser dans toutes les positions. La plupart humiliantes. En exposant toutes les parties de mon corps.
Je dois ensuite le sucer. Toujours masqué. Je ne sens qu’une main me tirer les cheveux. J’imagine qu’il prend des photos ou filme avec l’autre. Cela m’excite.
Après il me conduit sur une table, genre table d’opérations, que j’avais repérée, mais dont il ne s’était jamais servi avec moi. Il m’allonge sur le dos. La torture commence, rendue plus intense par la surprise totale des sensations. Je ne vois rien venir. D’abord le pincement sur mes seins. Puis le serrage de cordes et ficelles sur ma bite et mes couilles. Puis les pinces. Cette fois ci partout, sur mes flancs, mon torse. Je reste ainsi pendant un moment. Photos ? Je n’en sais rien. Il prépare surement quelque chose. Soudain une vive brulure se fait ressentir sur mon torse. Une goutte brulante. C’est de la cire. Les gouttes brulantes continuent à tomber. Je laisse échapper un cri à chaque fois. Nouvelle pose photo. La cire sèche progressivement.
Soudain je sens ses mains relever mes jambes. Deux doigts rentrent aussitôt et tournent en moi. Il me travaille. Pas de rimming cette fois. Il veut jouer, me pénétrer tout de suite. Je sens quelque chose rentrer. La taille est moyenne. Il tourne. Je bande et mouille. Il me serre la bite pour me contrôler. Puis il rentre un second gode. Plus large. Je dois serrer les dents, mais il le fait rentrer. La douleur cède la place au plaisir. Je me détends.
Puis je sens quelque chose de plus large pour le remplacer. J’ai mal. Il pousse. J’ai trop mal. Je dois crier stop. Il stoppe aussitôt. J’ai honte. C’est la première fois que j’utilise le mot de sécurité. Soudain une forte odeur acrylique me monte au nez, je ressens aussitôt une énorme sensation de chaleur partout dans mon corps. Il vient de me faire respirer des poppers. La pression sur mon anus reprend et ça marche. L’énorme objet rentre en moi. Je me sens complètement rempli pénétré. Le bien être est incroyablement. J’aime tellement être pénétré. Qu’on soit en moi. Le gode tourne. Ma prostate est tellement pressée. Je mouille. Le gode géant tourne et fait maintenant des va et vient. Je n’ai jamais eu quelque chose d’aussi gros en moi et c’est le pied. Aveugle, je ne peux me concentrer que sur mon plaisir anal tout en continuant à ressentir la pression sur mes seins et ma peau, pincée de partout. Je serre les mains contre le bord de la table et me cambre tellement le plaisir monte.
La pression est trop forte et je finis par jouir sans prévenir. Je me sens aussitôt coupable. Il arrête le travail du cul et sort le gode. Le vide ressenti est énorme. Je sens peu après sa main me serrer le menton et les joues
- Tu dois apprendre à contrôler tes orgasmes tu comprends ? Tu dois te soumettre à moi
Je fais oui de la tête
- Je vais probablement devoir te mettre en cage de chasteté mais tu n’es pas encore prêt
En attendant, il me tire un peu de sorte que ma tête dépasse de la table. Il la penche en arrière. Le sang me monte aussitôt à la tête. Il me plonge sans attendre la bite dans la gorge et se met à me baiser comme un fou, les mains calées sur mon torse. Je m’applique à l’avaler en entier. Je sens que je progresse en gorge profonde. Il finit par jouir directement dans ma gorge.
Il me retire toutes les pinces et enlève le masque en dernier. Je suis aveuglé, le temps de me réhabituer à la lumière du jour. Ma peau est rougie et couverte de cire. Mon cul commence à me brûler.
Je réalise la taille du gode utilisé. Vraiment large, plus qu’une bite. Je ressens un sentiment de fierté, d’accomplissement.
- Je vais me changer. Va prendre une douche dans la salle de bains d’à côté
On se retrouve ensuite tous les deux rhabillés.
- Ça t’a plu ?
- Oui de plus en plus… je suis vraiment d’avoir désolé d’avoir joui…
- Tu vas apprendre à te contrôler, mais tu es manifestement très « anal ». Tu adores être pénétré et ta prostate est sensible.
- J’ai envie d’essayer la cage de chasteté
- Oui, on y viendra, mais c’est douloureux. J’attends un peu. J’aimerais en acheter une spéciale pour toi, à ta taille.
C’est la dernière fois que l’on parle sexe. On part diner ensemble, comme le week-end dernier. Par rapport à la dernière, il se montre un peu différent. Plus câlin. Il m’embrasse sur le chemin, me touche. Ça me plait. Comme si après le hard, il fallait compenser par du soft. Moi aussi, je suis différent. Je le laisse passer devant moi. Je lui demande de choisir pour moi au restaurant.
On marche un peu après le diner. Il passe son bras autour de mon épaule. Il m’embrasse. Sa langue rentre dans ma bouche. Je suis excité. Herve était timide. Patrice ne l’est pas.
- J’ai encore envie de toi
- On va chez moi ?
Dans le taxi qui nous conduit chez moi, il me presse la cuisse en permanence. Dans l’ascenseur, il m’embrasse à pleine bouche, et me glisse la main dans le pantalon. Il est décidément très chaud. Je suis vraiment excité.
Dès la porte fermée, il prend les choses en main, comme je m’y attends, et comme j’aime.
- Mets-toi à poil, tout de suite. Dépêche-toi
Je fais au plus vite
Il me serre aussitôt contre lui, ses deux mains plaquées contre mes fesses, et sa bouche dans la mienne. Je sens sa grosse queue sous son pantalon.
- Suce-moi
Je descends à genoux, la sort et la suce, tout en le regardant dans les yeux. Il ferme les yeux. Sa main est douce contre mes cheveux. Il gémit. Il est plus doux. Ça me plait aussi. Il commence à se déshabiller. Une fois nu, il me conduit vers le salon. Je suis surpris qu’on n'aille pas vers la chambre. Mais j’ai toujours rêvé de baiser ailleurs que dans un lit. Combien de fois j’ai rêvé qu’Herve me baise comme ça. C’est comme si Patrice connaissait mes désirs…
- Assieds-toi sur la table jambes écartées
Il se met à genoux et se met à me sucer. C’est la première fois. Il est très doué. En même temps, il me pétrit les couilles. Puis il commence à me doigter tout en me suçant. Je mouille. Il me donne énormément de plaisir. Puis il me relève les jambes et me lèche l’anus.
- Va chercher du gel
Je cours en chercher et me remets en position. Il m’encule maintenant sur la table par devant, debout contre la table. Je vois son bide bouger, son corps grand et gros me dominer. La table grince.
- Ton cul est très bon, putain
- Oh oui baise moi, continue
Il est satisfait de m’entendre parler. Je continue
- Défonce-moi avec ta grosse queue continue. Baise-moi, baise-moi
Je me rends compte que je crie fort. Je m’en moque
Il me retourne et me prends par derrière. Je bande, ma queue bouge au rythme des coups de la sienne dans mon cul. Ses mains agrippent mes hanches, puis mes épaules. Il pince aussi mes seins, toujours brulants de notre session hard de l’après-midi. Mon cul me fait mal aussi, mais pour rien au monde je ne souhaiterais faire autre chose que me faire baiser par lui.
Il se retire et s’assied sur le canapé, bite dans la main, verticale.
- Viens t’assoir
Je me plante sur la queue, en lui faisant face. Je me déhanche aussitôt. Il m’embrasse et plaques ses mains sur mes fesses
- Oui continue, bouge bien du cul
- Oh Patrice, je t’aime baise moi, baise-moi plus fort. J’aime ta grosse queue
- Vas-y gueule continue. Réveille les voisins. Je veux qu’ils sachent que tu es un petit passif soumis
Je gueule plus fort. Je réalise que les rideaux ne sont pas tirés, mais que nous sommes dans l’obscurité. Quelque part, j’aurais aimé que quelqu’un nous regarde peut être…
Il s’agite en moi de plus en plus et me branle avec une main.
- Jouis maintenant Antoine, jouis, je le veux
Je lui obéis et j’éjacule contre son ventre. Je le sens aussi se déverser en moi. J’enroule mes bras autour de son cou, et on s’embrasse longuement.
- Tu restes dormir ici ?
- Oui, ça serait bien
Je ramasse les vêtements dans l’entrée et au moment où je m’apprête à renfiler au moins mon boxer pour la nuit, il m’interrompt
- Non reste nu. Souviens que dans l’intimité, tu dois rester moins habillé que moi
Je me souviens. Je me glisse nu sous les draps, et lui me rejoins en caleçon et t-shirt. Instinctivement, je place ma tête contre son épaule. On a refait l’amour dans la nuit. Nos lèvres et nos corps se sont retrouvés mécaniquement. Avant de m’endormir je réalise que j’ai joui 3 fois en quelques heures. Cela m’étonne, mais c’était aussi naturel. Là aussi quelque chose que j’ai toujours rêvé de faire. Je m’endors épanoui.
Le dimanche, il m’envoie des photos et de courtes vidéos de notre session. Je tressaille. C’est moi. Moi qui me donne. Mon corps nu exposé. Torture. J’aime ce que je vois. Je bande. Je ne résiste pas au plaisir de me branler en les regardant. Je crois que je n’ai jamais rien vu d’aussi excitant en photo et vidéo. Suis-je narcissique ? En fait, c’est l’idée de moi en photo, d’être ainsi exhibé, exposé qui m’excite… Je réponds à l’email de Thor pour lui dire à quel point j’adore ce qu’il m’a envoyé.
Je m’empresse de les mettre sur mon profil Recon. Je mets à jour mon profil pour indiquer que je suis en dressage exclusif auprès de Thor. Celui-ci met aussi à jour son profil avec des photos de moi, et m’ajoute à la liste historique de ses soumis.
Nous sommes maintenant ensemble. A la ville. En baise soft et en baise hard… Et cela devient un peu plus réel quand Patrice me propose de venir diner chez un de ses amis.
Patrice m’explique que c’est un ami qui est adepte du SM aussi. Et tout le monde au diner est aussi du milieu. Attention, ce n’est pas une soirée sexe. Juste entre amis qui aiment les mêmes choses. Je me sens aussitôt très gêné. Je n’ose pas vraiment refuser. Mais pour l’instant mon expérience a toujours été dans l’intimité, et je ne me sens pas prêt à ce que les gens sachent. J’ai très peur de ce qu’on pourrait penser de moi. Mais d’un côté, il y a aussi le côté normal dans ma relation avec Patrice. Nous avons des conversations normales aussi et du sexe « vanilla ». J’accepte l’invitation, mais je ne suis pas à l’aise. Et si je découvre que l’un des amis connait quelqu’un que je connais ? Puis-je faire confiance à ces gens ? J’ai très peur que tout le monde finisse par apprendre mon nouveau penchant SM…
En chemin, Patrice m’explique que nous allons diner chez Didier qui a 50 ans, et qui en couple SM depuis quelques mois avec Karim, qui a une vingtaine d’années. Didier a un job très important dans une banque, mais une double vie de soumis SM. Karim est son partenaire dominant. Il y aura aussi Jacques qui a environ 40 ans, célibataire, tendance soumis, qui a eu une grosse période SM, mais de très gros problème de santé. Il est maintenant exclusivement voyeur. Enfin, il y aura Jean-Louis et Chantal, un couple aussi d’une cinquantaine d’années, mais déjà retraités. Jean-Louis est bi. Il adore le SM, sont plutôt dominants, et adore dominer des hommes plus jeunes, bi de préférence. Ils passent leurs étés au cap d’Adge, et sont naturistes.
L’appartement de Didier est impressionnant. Situé dans un quartier chic, ça respire l’argent. Un immeuble haussmannien. Quand on sonne à la porte, Didier nous ouvre. Elégant, cheveux déjà gris, un peu d’embonpoint. Un visage souriant, jovial, quelqu’un qui manifestement aime profiter de la vie. Karim, Jacques, Jean-Louis et Chantal sont tous déjà là.
Je repère tout de suite Karim, très élégant. Très beau. Habillé avec des vêtements de grande marque, une montre hors de prix au poignet. Un regard de braise. Beaucoup d’assurance. C’est lui qui dit à Didier de servir le champagne. On sent immédiatement la dynamique entre les deux. La façon dont ils se regardent, et l’ascendant psychologique de Karim sur Didier.
Je ne sais pas trop où me mettre. Tout le monde me dévisage mais sans vulgarité, ni sans silence exagéré. Patrice me met à l’aise. Il me colle et me prend par l’épaule.
Les conversations démarrent. Je suis toujours aussi gêné. Jacques est à côté de moi et essaie d’engager la conversation. Il est très mince, le visage marqué. Mais souriant et avenant.
- Vous vous êtes rencontrés sur Recon avec Patrice ?
Je lâche un « oui » timide en regardant mes chaussures et en rougissant. La conversation devient plus générique, mais j’ai du mal à faire de longues réponses. Malgré la main caressante de Patrice, mes mains sont moites. Jacques est sympa mais je n’arrive pas m’enlever de la tête que tout le monde est en train de m’imaginer à poil, attaché en train de me faire baiser par Patrice. Ça me gêne.
J’entends Karim parler de la Porsche que Didier va lui offrir pour son anniversaire. Quelle relation étonnante… Ces deux-là s’aiment-ils vraiment, comme Patrice et moi ? Je suis traversé par une impression malsaine, mais je dois dire qu’ils ont l’air heureux ensemble. Qui suis-je pour juger ?
Jean-Louis et Chantal engagent la conversation avec moi. Leurs yeux me dévisagent bien mais ils ne parlent pas de rencontres. C’est plutôt moi qui ai du mal à ne pas penser à ces deux-là, à les imaginer nus au cap d’Agde avec des hommes plus jeunes. Je suis donc bien timide dans la conversation. Didier nous a rejoints. Chantal a sorti son smartphone. Elle montre des photos de Pablo, 28 ans qui a passé un peu de temps avec eux au Cap d’Agde cet été. Par-dessus l’épaule de Didier, je vois un jeune hispanique assez beau, en t-shirt, entouré de Jean-Louis et Chantal qui sourient. Didier fait glisser pour voire d’autres photos. Sur la suivante, Pablo est entièrement nu et bande. Didier sourit. Pas mal. Sur la suivante, Chantal est en train de le sucer. Je suis gêné. Pas Didier, ni Jean-Louis, ni Chantal.
On passe à table. Les conversations tournent autour d’un peu tout. Cinéma, art, politique. C’est un groupe intéressant, engage. Ça me prend du temps, mais après quelques verres de vin, je me décomplexe un peu. Et participe de plus en plus. Patrice me touche, m’embrasse souvent. Il a du mal à retirer ses mains de moi. Au milieu de la conversation, le sexe revient parfois. Mais de manière anodine. Ils parlent des clubs SM ou ils sont allés récemment. Au final, je commence à me sentir à l’aise. Je participe davantage. Mais je reste silencieux quand il s’agit de sexe.
Au final, je quitte le diner avec un sentiment étrange. Je ne me sens pas encore vraiment à l’aise avec ma nouvelle sexualité. J’ai peur d’être exposé, outé. Mais j’ai quand même passé un moment agréable quand il ne s’agissait pas de sexe.
J’en parle à Patrice
- Tu verras, avec le temps, tu seras plus à l’aise. Ces gens-là respectent parfaitement ta sexualité différente. Tu peux être toi-même. Et tu noteras qu’on ne parle pas que de sexe. Avec ces gens-là, il n’y aucune crainte à avoir. Il respecte les codes du milieu
Je comprends ce qu’il me dit… j’imagine que j’ai le temps. Je l’interroge sur Karim et Didier, dont la relation est troublante
- C’est vrai que c’est troublant. Mais tout le monde est différent. J’imagine que les deux y trouvent leur compte. L’avenir le dira…
Les semaines qui suivent, Patrice / Thor et moi passons plus de temps ensemble. Quelques jours par semaine. Il aimerait m’emmener dans des lieux SM mais je suis très hésitant. J’ai très peur que quelqu’un me reconnaisse. Il respecte ma décision, et me donne du temps.
Nous alternons les sessions hards de SM : torture, travail du cul, des seins, de la bite, et sodo bien profondes.
Un samedi, Patrice m’emmène dans un sex shop du Marais. L’endroit est spacieux, et spécialisé dans le cuir et le SM. C’est impressionnant. J’ai les yeux écarquillés. Certains accessoires dépassent mon imagination… mais quasiment tout me fait envie.
Je suis Patrice qui est plutôt un spécialiste en la matière. Il décide de faire quelques achats pour lui-même. Des nouvelles bottes. Un nouveau pantalon de cuir.
On commence par les vêtements. Il choisit un harnais pour moi. Puis un petit short lycra ultra court. Un vendeur nous a rejoints.
- Je peux vous aider ?
- Oui, je cherche des sous-vêtements pour exposer davantage ses fesses et éventuellement sa bite. Quelque chose de sexy qui le mette bien en valeur.
Je deviens aussitôt cramoisi. Patrice ne cache pas mon rôle dans la relation devant le vendeur…
- Il y a les jockstraps classiques pour commencer
J’ai toujours rêvé d’en porter
- Choisis les couleurs que tu préfères
Le vendeur me regarde : « pour lui, je recommande la taille Small, ça le mettra mieux en valeur »
J’en prends 3, de différents coloris
- On a aussi des choses plus sexy
Il présente un lycra avec fermeture éclair devant et derrière. Puis un autre avec le derrière entièrement dégagé. Un troisième où le devant, est couvert par un filet transparent. Puis un quatrième, ouvert derrière pour les fesses et devant pour la bite. Tout est ainsi exposé.
Je rougis, et d’une voix basse :
- Je vais prendre les 4
Patrice sourit
- On va aussi prendre quelques toys
Il y a énormément de godes, plugs, et autres.
- On cherche des choses assez larges, pour le préparer aux doubles pénétrations et au fisting
Le vendeur nous présente un gode large et long, l’Anaconda.
- Parfait, je vais prendre le plus ultra large aussi. Et des boules chinoises, en deux tailles
Je commence à bander sous mon jean
- Il nous faut une cage de chasteté aussi
- Métal ou plastique ?
- Métal, taille plutôt petite
Je partage la note moitié moitié avec Patrice. En nous tendant le sac rempli, le vendeur nous glisse un « Amusez-vous bien » complice.
Je lui rends son sourire. Je tressaille. C’est la première fois que ma sexualité, ma soumission, mon jardin secret est exposé devant un inconnu. Je suis gêné. Mais un peu grisé. Grisé que le vendeur m’imagine en train de me faire dominer par Patrice. Ça m’excite…
On se rend aussitôt chez Patrice, histoire d’essayer.
- Mets-toi à poil
Je suis nu. Patrice se change d’abord. Il essaie son pantalon de cuir et ses bottes. Il est satisfait. Il passe aussi sa cagoule de cuir, sa ceinture avec matraque et menottes. Il me met d’abord mon collier autour du cou. Puis Il me fait mettre le harnais, bien serré sur mon torse. Puis il me fait mettre le sous-vêtement ouvert derrière. Il est satisfait
- Ça te va bien. Tu aimes le cuir Hanko ?
- Oui, Maitre Thor
- Je vais filmer ton dressage cuir aujourd’hui
Je tressaille. Je ne porte pas de masque. Mais je lui fais confiance. Je sais qu’il gardera la vidéo pour lui, ou qu’il masquera mon visage s’il décide de partager.
Face à la caméra, il commence des plans de pose de face. Moi à genoux en laisse à ses pieds, lui tout de cuir vêtu. On prend la pose. Puis je lui lèche et embrasse les bottes. Il me fait retourner pour exposer mon dos et mes fesses à la caméra. Sa matraque pointe vers ma raie. C’est un film silencieux, à l’exception des ordres qu’il me donne.
Puis je le suce en gros plan devant la caméra. Je m’applique. L’idée de me faire filmer m’excite de plus en plus. Cela me confirme dans ma soumission. La caméra est témoin de ma soumission. Je bande, dans mon petit lycra serré.
Il me met sur le banc, jambes levées. Mes chevilles sont attachées à une barre horizontale, puis mes poignets aussi. J’ai ainsi le cul relevé et ouvert en permanence. Face à la caméra. Mon visage reste visible entre mes jambes.
J’offre mon cul. Il est d’abord ouvert doucement par des godes de tailles moyennes. Puis il essaie les boules chinoises. Elles rentrent une à une. Mon rectum se remplit doucement. Je me sens « plein ». Puis quand il tire sur l’extrémité, je m’ouvre bien et les chocs contre ma prostate me font mouiller.
- Tu aimes ça, Hanko ?
- Oui Maitre, c’est tellement bon
- Je veux t’entendre gueuler de plaisir aujourd’hui
Alors je me lâche complètement. Au fur et à mesure des pénétrations plus fortes, je crie, et le supplie d’en mettre plus en moi. Grace à des poppers, j’arrive à prendre l’Anaconda en moi. J’ai mal, mais c’est tellement bon. Je finis par supplier Thor de me baiser. Il change la caméra d’angle, pour exposer sa queue qui rentre en moi. Bien élargi, je n’ai aucun problème à le prendre en moi. Mais la baise est brutale. Il me défonce, il est violent. Mon corps secoue. Je gueule. Sa bite percute le fond de mon rectum. Il me retourne et détache pour me baiser en levrette. Toujours aussi fort.
Je n’arrive pas à me retenir de jouir. J’explose et jouit. Il le sent. Ça l’énerve et il s’acharne encore plus sur moi. Mon anus commence à bruler. Alors qu’il pousse pour être le plus profond en moi possible, il jouit dans un grand râle. Il sort sa queue et la replonge.
Je m’excuse d’avoir joui.
- Il va falloir que je te mette en cage très bientôt…
Sylvainerotic
sylvainerotic@yahoo.com
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