Bonjour cher ami lecteur, j’imagine que tu as déjà vécu des retrouvailles imprévues, avec des souvenirs ravivés. Une expérience renouvelée il y a peu lors d’un séjour dans un club sportif récemment ouvert en ville. Dans les vestiaires, quelques hommes se changent et sans y prêter attention je me dénude moi aussi pour enfiler ma tenue de natation et profiter de la piscine du centre. ‘Mais c’est toi Damien ? Tu n’as pas changé. Toujours aussi mince et sexy ! ». Surpris, je me retourne, oubliant que je suis à poil, une expression car de poils, je n’en ai plus sur le corps, épilé recto verso. D’un coup les émotions et les souvenirs me reviennent. Monsieur Ballain, mon ancien prof de gym. La soixantaine bien mise, corps sportif et toujours ce regard pénétrant qui me séduisait tout en me faisant peur. Sans attendre ma réaction, il s’avance vers moi pour se mettre très proche, trop proche peut-être. Il se penche et me fait la bise, sa main dans le bas de mon dos puis sur ma croupe. Il n’a pas changé, toujours amoureux des jeunes hommes. Comme je ne réagis pas, il glisse un doigt dans ma raie et touche mon œillet, que je resserre, par réflexe. « Bonjour monsieur Ballain, content de vous revoir. Cela quoi, quinze ans déjà ? » C’est vrai que je suis content de le revoir, ce professeur de gym avec qui j’ai partagé tant de choses, sportives mais aussi de ce genre que la morale réprouve. A l’époque, il était plutôt sévère. Je me souviens du premier cours donné comme si c’était hier. Par défi, j’avais oublié mon sac de gym. Pour glander sur le banc, à regarder le cours. Erreur de ma part avec sa réponse immédiate. « Bien essayé Damien, mais avec moi pas d’excuses. Tu feras le cours en slip. » « Mais je n’en porte jamais monsieur ». Ma réponse le surprend à peine et la sienne me met au défi, m’excite même. « Dommage pour toi, tu feras le cours tout nu donc. Histoire pour toi de ne plus tenter de me rouler. Tu auras l’impression d’être un athlète grec, même si ton corps est plus efféminé, il faut le dire. » Troublé, je me dénude dans le vestiaire, sous les rires moqueurs de mes copains de classe, en tenue. « Monsieur Ballain, je peux vous parler en privé, c’est urgent ? » « Viens avec moi dans mon local. Bon, les autres allez installer les accessoires de gym et attendez-moi sur le terrain, j’arrive » crie-t-il aux copains de classe, toujours aussi moqueurs à mon encontre.
Seul avec le prof, je le suis dans le local, juste vêtu du mon pantalon de toile. « Bon, de quoi veux-tu me parler Damien, fais vite. » « En chaleur, je sais que si je me dénude je vais bander devant les autres et cela va déclencher des rires et des moqueries. » Connu pour son goût pour la chair masculine, le prof me le prouve par sa réaction : « retire ton pantalon, je vais régler cela. » Je m’exécute, mon pantalon tombe au sol, je m’en dégage. Me voilà nu. Et comme je le savais, ma verge durcit et se dresse fièrement. Je dois dire que je suis bien monté par rapport à ma taille, avec un phallus surmonté d’un gros gland. Sans dire un mot, mon prof de gym se penche et commence à me sucer. Sa bouche est chaude, comme sa langue qui se noue autour de mon gland. Il ne me faut pas longtemps pour jouir dans sa bouche. « Humm, ton foutre est bien épais, chaud » me dit-il en l’avalant d’un geste. Pendant ce temps ma verge retrouve son état de repos habituel. « Merci beaucoup pour votre aide monsieur. » « Avec plaisir, je sens que tu aimes cela et sans doute bien d’autres choses à profiter par là » me dit-il en glissant un doigt dans ma raie. « Bon, on va les rejoindre ? » A poil donc, je le suis dans la salle. Les copains se doutent certainement de ce que nous avons fait car je suis rouge pivoine et du foutre coule encore de ma queue.
Certains matent avec insistance mon pubis épilé, avec ma verge pendante sur mes deux bourses glabres. Le cours et les exercices allaient leur permettre de voir bien d’autres choses plus intimes.
Comme cet exercice de cumulet autour de la poutre. Enfin de file, voici mon tour d’y passer. Pas doué, le prof doit m’aider avec un autre étudiant. On a beau être tous majeurs je n’ai toujours pas de corps viril. Mes amants me trouvent efféminé avec mon corps mince et finement musclé, lisse. Enroulé autour de la poutre, la vue est dégagée sur mon entre-fesses et ce petit trou qui a tant servi depuis des années. Boursoufflé, étoilé, il est fixé par mes camarades de classe, qui découvrent ainsi que je fais la femme dans mes ébats amoureux. Je rougis de honte mais je prends plaisir à être maté. Ce spectacle me permettra peut-être de trouver d’autres amants. Ce que l’avenir confirmera. Et monsieur Ballain ne dira pas le contraire. Soudain, mes souvenirs font place à la réalité quand sa main effleure ma verge, comme au bon vieux temps. « Et si on allait nous remémorer nos souvenirs autour d’un bon verre ? Je n’habite pas très loin ». Et comment me dis-je, tout émoustillé à l’idée de ce plan que je devine coquin. Des souvenirs, on va s’en refaire maintenant. Et son corps de mature m’excite toujours. Sinon plus.
Colinot
philoebeddoe@tutanota.com
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