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Chapitre-5 |
Le Commandant Hassan se voulait rassurant avec Johan, mais en ayant vu l'individu ce soir il se demandait où pouvait se trouver Erwan. Le mec avait l'air tranquille, serein et se baladait, venait dîner au restaurant.
Hassan ne voulait pas penser au pire, mais cela commençait à l'inquiéter. Johan semblait si confiant qu'il n'osait pas émettre ses pires doutes.
Il espérait que demain William pourrait faire avancer l'enquête rapidement.
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Il avait raison le commandant Hassan d'être inquiet sur le sort d'Erwan.
Si le premier soir de sa détention il n'avait subi qu'une fellation, les jours suivant furent crescendo.
Il ne voyait pas le jour, n'avait plus ni portable ni montre. Il n'avait aucune conscience de l'heure et du jour. C'est terrible d'être renfermé dans le noir, n'entendant aucun bruit. Le silence, toujours le silence.
Quand la lumière s'est rallumée la deuxième fois, dans l'instant la porte s'ouvre sur le Diable Rouge et l'enfer peut recommencer.
Il porte des gants, le fait relever et ses mains le malaxent partout, il ne dit pas un mot. Cela aurait pu être des caresses, mais avec ses gants en latex c'était froid et quand il l'a fait mettre les mains sur le mur et que deux doigts se sont immiscés dans son anus en forçant. Il a crié Erwan. Il s'est fait doigter durement, il s'entait le souffle du Diable Rouge à son oreille, lui dire qu'il était une salope dont il allait faire une pute!
-tu croyais peut-être qu'un joueur célèbre allait te proposer de venir sous la douche avec lui ? t'es qu'une pédale pour satisfaire le mâle comme moi et je vais te faire devenir accro à mon zob. T'aimes mon zob ?
Erwan ne dit rien, la joue collée au mur froid par la main du Diable Rouge.
-répond salope!
-oui dit Erwan rapidement.
Il entend le zip de la fermeture Eclair et dans l'instant le gros zob chaud et dur se frotte à sa cuisse, ses hanches.
-je vais te niquer ma belle salope, tu dois aimer ça! le mec que tu voulais amener il te nique ?
Erwan ne répond pas, le cœur battant la chamade.
-répond salope!
-oui ça arrive dit Erwan.
-ah c'est toi qui nique le belge ? j'ai vu que t'étais français, les français sont tous des salopes, des putes avec les arabes, ils aiment faire la pute pour eux, alors toi t'es pareil, je vais t'apprendre à obéir, à prendre le zob et le réclamer! Car tu vas aimer ça et tu vas être ma pute. Ecarte ton cul future pute!
Le Diable Rouge appuie sur son dos, le forçant à se plier. Erwan ouvre ses fesses, poussant pour ouvrir son anus. Il aime bien de temps en temps se faire baiser par Johan. C'est un doux Johan, un tendre qui lui bouffe le cul pendant des heures, mettant sa langue au plus profond qu'il peut et noie son petit trou de salive! Quand il le doigte d'un doigt d'abord, il va doucement inquiet de lui faire mal. Quel plaisir il peut lui donner déjà avant de le baiser, de lui faire l'amour. Sentir la belle queue belge entrer en lui lentement, doucement mais profondément. Il arrive à le baiser et ils jouissent tous les deux ensemble.
Mais là ce n'est vraiment pas ça.
Le Diable Rouge passe son zob dans la raie, répandant sa mouille et trouve l'anus. Pose une main sur l'épaule d'Erwan, l'autre sur sa hanche et force l'entrée.
Erwan sent son sphincter s'ouvrir mais en même temps une douleur sourde augmente dans son cul, une douleur puis comme une brûlure quand d'un coup de reins le gros gland passe l'entrée, en même temps qu'il hurle sa douleur, les larmes coulent de ses yeux et cet enfoiré qui ne s'arrête pas, continue son chemin. Un autre coup de reins et Erwan se sent comme épinglé sur le gros zob, cette barre de fer qui l'ouvre en deux, une grande brûlure intérieure ne faiblie pas!
Erwan n'a même pas le temps de souffler que les va-et-vient commencent, pas gentiment mais tout en force accentuant encore cette sensation de brûlure.
Il a mal, très mal Erwan, il pleure, crie, sa tête cogne sur le mur, il voudrait s'assommer pour être tranquille. Il sent le gros zob ralentir, palpiter en lui, son conduit est distendue, la douleur s'estompe, la brûlure se calme et la première giclée arrive. Il la sent se répandre en lui comme quand elle a coulé dans sa gorge.
Il entend le Diable Rouge râler, grogner, les giclées se suivent noyant son conduit.
Le zob sort très rapidement laissant l'anus grand ouvert et le Diable Rouge regarde son œuvre, regarde ce petit trou qui se referme lentement, voit son jus qui s'échappe et coule sur les cuisses, il voit son sperme nager dans le conduit!
-t'es ensemencé la pute! dit le Diable Rouge, mais il te faudrait un compagnon pour te lécher le cul. Tourne toi et vient nettoyer le zob de ton maître salope.
Lorsqu'il se retourne le Diable Rouge voit qu'il bande. Sa main le prend sous la gorge et serre, son visage s'approche :
-tu vois ma pute les zob sont magiques, t'as envie de jouir ?
Erwan cherche à voir les yeux, mais les faux yeux sont opaques.
-branle toi en pensant à moi ma belle salope.
Erwan veut prendre sa queue en main, mais la chaîne est trop courte et le Diable Rouge éclate de rire.
-tu vas être obligé de rester comme ça, à bander en pensant à mon zob qui va revenir s'habituer à ton cul de pédé.
Il le tient toujours par la gorge, sa tête n'est qu'à quelques centimètres, il sort sa langue et lèche le visage d'Erwan. Sa langue passe sur sa joue, ses yeux, ses lèvres, force sa bouche hermétique.
-lèche moi la langue ma pute!
Erwan obéit et la salive change de bouche. Le Diable Rouge lui appuie sur les épaules, ses mains se relèvent et il voit arriver le gros zob encore en érection qui cherche sa bouche.
Avant le nettoyage, il faut se faire baiser la bouche encore une fois et pas tendrement. Il tousse, pleure, crache et reçoit une nouvelle dose au fond de sa gorge et après, après seulement il peut lécher ce gros zob qui décidément ne débande pas.
Le Diable Rouge le relève dos collé au mur, lui relève les bras et vient passer son nez sous les aisselles. Il sniffe, et passe son nez partout sur le torse, sa main gantée caresse la peau douce et chaude et malgré le gant Erwan a des frissons qui le font bander encore plus.
Il le décolle du mur et, une main devant une derrière, il parcourt son jeune corps de caresses gantées, frôlant son sexe bandé, décalotté qui maintenant coule de sa mouille claire.
-t'aime ça mes caresses hein ma belle pute ? si je continue tu peux jouir comme ça ?
Erwan fait oui de la tête.
Les caresses se font plus douces, les doigts enveloppent ses couilles, entourent sa bite raide sans serrer et reviennent caresser son torse. Sa bite lui fait mal tellement elle est dure, il a envie de jouir, il tourne la tête vers le Diable Rouge :
-s'il vous plait branlez moi monsieur, s'il vous plait!
Le Diable Rouge a comme un recul d'étonnement, sa tête revient près de la sienne.
-t'aimes ça mes caresses ma pute ?
-oui dit Erwan mais touchez ma queue s'il vous plait!
-tu vas arriver à jouir comme ça salope!
Erwan sent un doigt ganté chercher son anus et s'enfoncer en lui facilement, il serre ses fesses dessus, sa queue se raidit, l'autre main vient se saisir de ses couilles les tirant vers le bas et la voix du Diable Rouge entre dans sa tête :
-jouis maintenant ma belle salope, jouis pour moi!
Erwan ne sait pas comment il a fait, mais il a senti le sperme arriver dans sa queue et s'éjecter. Il a poussé un long râle qui se termine en grognement alors que les giclées, de petites giclées continuent de s'évacuer et que sa tête se penche machinalement sur l'épaule du Diable Rouge!
Il ne voit rien Erwan, mais le Diable Rouge est heureux de ce qu'il voit.
-je savais que tu allais faire une bonne pute capable de jouir à la demande! Retourne toi que je te récompense.
Erwan avait à peine repris la première position que le gros zob entrait dans son cul sans ménagement pour aller se loger au fond et se faire niquer sans ménagement pendant un long moment avant de se faire inonder encore une fois.
Il s'est toujours fait traité de pute et de salope, mais il était devenu sa meilleure pute et salope!
Il lui avait apporté des sandwiches et de l'eau et avait laissé la lumière allumée avant de repartir laissant Erwan seul dans le silence.
C'étaient les premières 24 heures.
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Ils avaient été sages cette nuit là mais au matin Johan a réclamé de se faire baiser en disant que c'était son meilleur moment. Hassan l'avait comblé avec plaisir.
Il ronronnait dans ses bras, le fixant de ses beaux yeux, lui faisait des bisous.
-bon il faudrait peut-être reprendre l'enquête Sherlock ? dit Hassan.
-on va voir William ?
-bien sûr je l'appelle, va prendre ta douche.
Le petit déjeuner rapidement avalé, ils filaient au commissariat où William les attendait avec impatience pour entendre leur récit.
Johan le belge a pu expliquer où se trouvait le logement de l'individu. Mais là où William a été surpris c'est de savoir que le mec portait une fausse moustache.
-je vais demander d'enlever la moustache pour voir ce que cela donne sur le portrait-robot.
Il donne ses instructions en demandant qu'on lui apporte le résultat le plus vite possible.
-tu vas faire quoi ? demande Johan, on va chez le mec ? tu crois qu'il est où Erwan ?
-calme toi intervient Hassan, attend le résultat et William sait très bien ce qu'il a à faire Johan! Nous sommes sur la bonne voix!
Oui peut-être pense Johan mais ça va pas vite!
Quand on a frappé à la porte et qu'ils ont vu entrer un jeune mec, blanc comme linge qui sans rien dire tend le portrait-robot à William. Hassan voit bien que William semble perplexe en voyant l'état de son collègue, il jette un œil au portrait-robot, ses yeux s'agrandissent, il recule met le portrait un peu plus loin, le rapproche, regarde son collègue :
-mais on dirait Akim l'homme de ménage! dit William.
-oui c'est ce que j'ai pensé dit son collègue, ou alors c'est son sosie complet!
-il habite où Akim ? demande William.
-je ne sais pas dit son collègue.
-bougez pas dit William qui sort de son bureau.
Il revient même pas 5 minutes après, encore pâle, les regarde :
-c'est la même adresse où vous l'avez vu entrer hier soir!
-alors c'est lui! tu vas l'arrêter ? demande Johan déjà debout.
-attends Johan, je vais déjà faire des recherches sur lui, essayer d'en savoir plus car je ne le connais que comme ça et là j'avoue que je suis dépassé. Je sais qu'il est marié, sa femme est en Algérie, il a des enfants alors enlever un garçon, je ne comprends pas!
-il faudrait une éternité pour comprendre le comportement sexuel des arabes dit Hassan. L'homosexualité est tellement cachée, refoulée qu'elle est pratiquée en secret et dans une sorte de défoulement lubrique où l'arabe se désigne comme maître du monde, mettant à ses pieds des homos pour en faire leurs larbins sexuels voir même à les faire tapiner tout en abusant d'eux. Je suis arabe et gay William, je ne revendique rien mais j'assume ma condition et celui qui n'est pas d'accord avec moi ben tant pis! Mais jamais je ne renierais ce que je suis, jamais je n'irais jusqu'à me marier, faire des enfants pour que jamais on ne puisse penser que je suis gay. Alors sous-entendre qu'un arabe marié n'est pas capable d'abuser d'un gay…
C'était le grand silence dans le bureau de William, tous les yeux étaient tournés sur Hassan, et la main de William s'est posée sur la sienne, le regardant avec un grand sourire.
-je suis d'accord avec toi Hassan sur ce que tu viens de dire, et disons que ma phrase était mal tournée. J'énonçais un fait à savoir qu'Akim est marié et a des enfants, et je sais très bien qu'une telle personne peut faire les pires conneries qui peuvent exister! Il faut que je rajoute qu'en plus c'est un ami du Commissaire que tu as vu en arrivant. Un Commissaire homophobe comme tu as pu le constater.
-alors on ne lui dit rien ? demande Hassan.
-bien sûr dit William, si je me souviens bien il m'a juste dit d'enquêter non ?
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
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